Par un beau soir d'été, oubliant la promesse faite à ma mère, je me suis éloigné de la maison. Je me souviendrai toujours de ce moment, au crépuscule, où la ville a revêtu des teintes roses et violettes. C'était comme si, en un instant, j'avais basculé dans un monde parallèle… Ce spectacle me passionna tellement que j'en oubliai le visage furieux de ma mère qui risquait de m'attendre à mon retour. Encore aujourd'hui, je suis amusé à la pensée de cette excursion dans un autre monde… C'est un peu de cette atmosphère que j'ai essayé de retranscrire dans le chapitre "Les aventuriers en herbe". J'espère y être un peu parvenu. | |